Doté d’un parterre de députés renouvelés par rapport aux éditions précédentes, fortement représenté par la majorité présidentielle, les élus ont exposé leur vision sur l’Innovation. Le message est clair : « Refaire de la France, un pays qui investit dans son avenir ».
Pour ce faire, la députée Amélie de Montchalin a mentionné plusieurs actions qui seront mises en œuvre une fois la Loi de Finances votée, qui prévoit un budget de 13 Milliards d’euros consacrés à l’innovation. Les actions prioritaires porteront autour de l’investissement sur des fonds à risque, l’augmentation des moyens financiers pour l’Université et l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), ainsi qu’un CIR (Crédit Impôt Recherche) davantage tourné vers les PME.
Le gouvernement souhaite réduire le fossé entre la recherche R&D et la recherche appliquée en créant des passerelles effectives qui déboucheront concrètement, par exemple sur la commercialisation de services ou produits innovations, les outils de transfert technologique seront renforcés. Toute l’attention sera d’ailleurs portée aux innovations de rupture.. Cette politique s’inscrit d’ailleurs dans un contexte plus large, Macron ayant annoncé il y a 2 jours son souhait de création d’une agence européenne de l’innovation.
En guise de conclusion, Cédric Villani, chargé d’un second rapport sur l’Intelligence artificielle, a souhaité prendre de la hauteur en insistant sur la part de rêve et de créativité nécessaire pour innover, sans chercher à évaluer l’aspect financier dans un premier temps, prônant quelque part une certaine liberté dans les objectifs.
Catherine FAUCHOUX – Innovation Research Manager