Comment, en quelques clics, assurer des biens ou des personnes pendant un certain délai ? C’est le principe des assurances à la demande, que 2 Français sur 3 seraient prêts à utiliser. Et un créneau prometteur pour les startups et acteurs historiques, sous certaines conditions…

Sur le papier, ou plutôt sur leur écran de smartphone, les Français aiment déjà les assurances à la demande. C’est la principale conclusion de l’enquête Mazars « Les Français et l’assurance de demain« , réalisée avec Opinionway.

Premier constat, les Français apprécient les dispositifs classiques d’assurance :

  • 73% estiment que leurs contrats couvrent les risques auxquels ils sont exposés concernant leur sidence,
  • 68% leur mobilité quotidienne,
  • 64% leur vie de tous les jours.

Second constat, la satisfaction n’est pas aussi élevée pour la protection concernant des événements ponctuels ou des pratiques émergentes (nouvelles mobilités, locations AirBnB, fêtes…) :

  • 55% jugent que leurs produits d’assurance ne couvrent pas tous les risques encourus dans leur vie privée ou concernant leurs données numériques,
  • 39% ont des attentes dans ce dernier domaine et dans celui des nouveaux services,
  • parmi ces nouveaux services, ceux qui suscitent le plus d’intérêt sont les solutions d’assurance à la demande puisque 65% des Français se déclarent prêts à les utiliser.

 

Les assurances à la demande, très attendue par les 25-34 ans

« Les assurances à la demande apparaissent comme une réponse pertinente, face à un événement ponctuel. Dans l’esprit du client, cet événement sera spontanément associé à un risque. Donc la souscription doit être simple et rapide, pour répondre à une certaine impulsivité ou à un doute soudain« , souligne Thomas Duermael, Fintech Development Manager, au sein de la Business Unit Services Financiers chez Webhelp.

« Les 25-34 ans sont ceux qui plébiscitent le plus les assurances à la demande » (73%), explique Vincent Morez, Associé secteur Assurance, Mazars. « Cette génération est porteuse d’un mouvement de fond. Elle exprime à la fois des attentes traditionnelles, mais aussi un besoin d’innovations et de nouveaux services digitalisés. Face à ces profonds changements, le secteur de l’assurance doit accélérer sa transformation pour repenser totalement l’expérience client en alliant à la fois physique et digital. »

L’expérience client doit donc être irréprochable. Et pas seulement sur les canaux numériques : « L’étude insiste sur le rôle déterminant du contact humain : 57% des Français ne seraient pas prêts à s’en passer pour souscrire un contrat d’assurance« , souligne Thomas Duermael.

Autre enseignement clé : moins d’1 Français sur 4 serait prêt à souscrire une assurance auprès d’une startup, d’une enseigne de distribution ou d’un acteur type GAFAM.

 

Insurtechs : les startups font face à un challenge difficile

« Les startups font face à un challenge difficile ! Elles ont donc tout intérêt à partenariser avec un spécialiste de l’expérience client et du contact téléphonique. Surtout dès qu’elles ont la chance de voir leur service décoller. Les startups que nous accompagnons sont confrontées à cet enjeu stratégique de scalabilité du service« , ajoute Stéphane Rebert, directeur de The Nest by Webhelp, l’incubateur de l’expérience client.

Plus généralement, sur le plan technique, les startups, les nouveaux entrants et même les acteurs historiques sont confrontés à une problématique de choix et d’assemblage de nombreuses briques technologiques. Celle du paiement en particulier.

« Dans les insurtechs, les contraintes techniques et juridiques ne font qu’augmenter, en France comme sur les marchés internationaux : KYC, RGPD, etc. Un partenaire comme Webhelp Payment Services – agréé “établissement de paiement” par l’ACPR – est capable de gérer l’ensemble de cette chaîne, qui va de l’onboarding jusqu’au paiement et au recouvrement. En parallèle, des actions d’analytics et de social listening pourront être lancées avec succès« , conclut Thomas Duermael.

 


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