Salle comble ! Grandes entreprises et startups étaient venues nombreuses pour débattre du « bien-être au travail », à l’invitation de l’EBG et Webhelp le 12 Janvier 2017. Au centre de ce partage d’expérience : Sophie Lepert (chief happiness and office manager chez etsy.com et littlemarket.com, 1000 employés dans le monde), Jean Guillaume Dujardin (CEO de TheCodingMachine, une quarantaine de salariés), David Gillaux (DG France de Webhelp, 3000 salariés en France), et Catherine Testa (animatrice, fondatrice de loptimisme.com).

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Seulement 17 % des salariés français seraient vraiment engagés dans leur travail, 7 salariés sur 10 ne se sentiraient pas reconnus à leur juste valeur... pour Catherine Testa, de tels chiffres méritent d’être relativisés. Mais elle souligne que « la France est souvent classée dans le top 10 des pays où il ne fait pas bon travailler ». Un constat préoccupant, dont les conséquences économiques restent à évaluer !

Autre constat, les attentes et frustrations d’aujourd’hui semblent surtout portées par les Y et les Z : ils interpellent constamment les entreprises sur le sens de ce qu’ils font, la reconnaissance de leur travail, la responsabilisation, la confiance, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle...

Que faire pour améliorer le moral et les performances des équipes, toutes générations confondues ? A défaut de promettre le bonheur, recommande Jean Guillaume Dujardin « il faut déjà éviter de créer de la souffrance au travail ». David Gillaux souligné : « il faut soutenir l’engagement des collaborateurs. D’où la création de groupes de travail sur ce sujet chez Webhelp, notamment autour de l’idée d’entreprise libérée – au sens d’une libération des énergies ».

L’entreprise libérée, un modèle inspirant

A l’avenir, Webhelp va donc continuer de s’inspirer du modèle d’entreprise libérée. Les 3 axes de travail actuellement retenus sont :

 

rendre l’environnement de travail le plus agréable possible : animation régulière d’événements, salles de repos, de sport, de luminothérapie, crèches d’entreprise, masseurs…

améliorer le poste et les conditions de travail : bureaux ergonomiques, bourse d’échanges de tâches entre salariés, promotion du co-voiturage…

libérer les énergies grâce à un management de proximité : donner à chacun la possibilité d’échanger avec le directeur du site, faire passer les managers du rôle de superviseur à celui de coach, attribuer des incentives basés sur des performances objectives…

Pour conclure, à la question « pourquoi n’y a-t-il pas de chief happiness officer chez Webhelp ? », David Gillaux répond que « c’est en partie le job de tous nos managers ! ».